Infanto-juvénile

  • La phobie scolaire

     

    La phobie scolaire est une peur irrationnelle d'aller à l'école. Quand les parents interroge l'enfant pour connaitre la raison de cette phobie, l'enfant donne des explications d'apparence logique (relations difficiles avec le corps enseignant, avec les autres élèves, moqueries, notes, ...). Parfois aux troubles anxieux s'associent des symptômes somatiques. La souffrance psychique de l’enfant est réelle, intense et peut très vite perturber l’équilibre familial. La phobie scolaire est souvent en lien avec l'angoisse de séparation et l'entrée dans un nouvel environnement, elle peut être en lien avec une peur ancienne de la mort réactivée par un traumatisme récent. Mais la phobie scolaire peut également être associée à l'adolescence, et à tous les changements que peuvent vivre un adolescent (corps, amis, ...)

    Les parents se retrouvent parfois démunis et se sentent impuissant devant ces angoisses, surtout quand tous leurs efforts restent vain pour calmer  et rassurer leur enfant. 

    Les conséquences de ces troubles peuvent être multiples et s'aggraver. Il peut être utile de mettre en place un suivi psychothérapeutique et/ou médical-pédopsychiatrique. 

  • Les troubles du sommeil chez l'enfant

    Chez le nourrisson :

    On observe une stabilisation du sommeil vers le 4ème mois. Cela dit, il peut apparaitre de manière assez précoce, des perturbations du sommeil, des insomnies, ... Ce qui engendre des nuits parfois très chaotiques : des phases de sommeil brèves, entrecoupées de pleurs assez difficiles à apaiser. Les parents consacrent alors du temps et de l'énergie à l'endormissement de leur enfant, ce qui de manière répétée, a pour conséquence du stress, de l'irritabilité dans la vie privée voir professionnelle.

    Ces perturbations du sommeil peuvent avoir pour cause la personnalité du nourrisson, son histoire, des causes organiques, une surcharge d'excitation, de l'angoisse parentale, des changements de rythme, de vie, ...

    Chez l'enfant :

    Vers l'âge de 3 à 5 ans peuvent survenir des terreurs nocturnes, parfois elles surviennent de manière plus précoce. La terreur nocturne se différencie du cauchemard. En effet, celle-ci n'induit pas le réveil de l'enfant, qui parfois se lève et s'assied, les yeux ouverts sans pour autant voir. Contrairement au cauchemard qui se raconte au réveil, l'enfant n'arrive pas à se souvenir de la terreur nocturne. Celle-ci peut survenir quand l'enfant est extrêmement fatigué, quand il est anxieux, quand survient des changements dans son quotidien ou dans ses habitudes de sommeil, ... 

    Parfois les troubles du sommeil chez l'enfant sont l'expression d'une angoisse de séparation. En effet, s'endormir c'est quitter la phase de veille, c'est rester seul dans son lit, sa chambre. L'enfant a alors besoin d'être rassurer avec certains rituels au coucher et/ou des objets rassurants et sécurisants comme un doudou, une peluche que l'enfant affectionne.