trouble du comportement alimentaire
-
Et si ton corps n'avait pas besoin d'être réparé ?
- Par charlotte-beaugrand
- Le 02/09/2025
- 0 commentaire
Et si ton corps n’avait pas besoin d’être « réparé » ?
On apprend souvent très tôt à se méfier de son corps, à le juger, à vouloir le contrôler. Trop ceci, pas assez cela.
Mais si ton corps était déjà digne d’attention, de respect, et même… de tendresse ?
Si au lieu de lutter contre lui, tu apprenais à l’écouter ? À dialoguer avec lui, plutôt qu’à lui faire la guerre ?
Le rapport au corps, c’est un chemin. Parfois cabossé. Parfois douloureux. Mais il peut devenir un terrain de réconciliation, petit à petit.
Pas besoin d’aimer chaque centimètre. Mais tu peux peut-être commencer par le considérer autrement : comme un allié. Comme une maison.
Tu as le droit d’habiter ton corps avec douceur.
Même si ça ne se fait pas du jour au lendemain. -
Orthorexie
- Par charlotte-beaugrand
- Le 10/06/2019
- 10 commentaires
L'othorexie mentale a été décrite par Dr S. BRATMAN en 1997. Moins médiatique que les trois troubles du comportement alimentaire les plus connus (anorexie mentale, boulimie, compulsion alimentaire), elle est considérée comme un trouble du comportement alimentaire restrictif.
En effet, il est ici question d'un besoin obsessionnel (voir compulsif) de "manger sain" ou "diététiquement correct".
Il ne s'agit pas du fait de se préoccuper de son alimentation ou de l'équilibrer, car l'orthorexie est motivée par le souci, voir la nécessité de ne manger QUE des "aliments sains", mais de bannir les aliments jugés malsain.
L'orthorexie n'est pas la volonté de contrôler son poids, ou sa silhouette comme avec l'anorexie, mais c'est la volonté de ne consommer que des aliments dits sains selon la grille de lecture de la personne orthorexique.
Ce touble du comportement alimentaire est, rappelons-le, bien différent de l'intérêt que l'on peut porter au fait s'alimenter sainement, car il s'agit bien d'un besoin obsessionnel, pouvant entrainer des angoisses, un isolement psychosocial, un sentiment de culpabilité s'il y a un écart, ...
Le suivi par un-e diététicien-ne et un suivi en psychothérapie peut généralement être suffisant.