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PMA : de quoi parle-t-on vraiment ?
- Le 07/10/2025
On parle souvent de la PMA comme d’un “traitement” ou d’une “procédure”.
Mais derrière ces mots techniques, il y a des personnes.
Des émotions contradictoires.
Des corps éprouvés.
Et un espoir qui s’accroche.
Ce mois-ci, j’avais envie de poser des mots sur cette expérience humaine complexe : la PMA.
Parce qu’on n’a pas toujours besoin de conseils. Parfois, on a juste besoin qu’on comprenne.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
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Burn-out : il est multifactoriel
- Le 05/10/2025
On aimerait parfois identifier une seule cause au burn-out.
Mais dans la réalité, c’est rarement aussi simple.
Le burn-out est le résultat d’un enchevêtrement de facteurs :
des traits personnels (perfectionnisme, difficulté à dire non),
des pressions relationnelles et familiales,
des engagements sociaux ou associatifs,
et parfois même des particularités liées au neurodéveloppement (comme le burn-out autistique).
Ce n’est pas « trop de travail » qui mène au burn-out, mais plutôt un déséquilibre durable entre ce que l’on donne et ce que l’on reçoit, entre les demandes extérieures et nos ressources intérieures.
Comprendre cette dimension multifactorielle, c’est sortir de la culpabilité, et reconnaître que le burn-out n’est pas un signe de faiblesse individuelle, mais le résultat d’un ensemble de pressions qui finissent par user.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
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Burn-out : et si ça n'était pas seulement lié au travail?
- Le 22/09/2025
Quand on parle de burn-out, on pense tout de suite à l’entreprise, aux horaires interminables, aux mails qui s’accumulent.
Mais le burn-out n’est pas uniquement lié au travail.
Parce que ce qui épuise, ce n’est pas seulement le faire.
C’est aussi la pression constante de « bien faire », de « toujours faire plus », de « ne jamais décevoir ».
Cette logique de performance, on la retrouve partout :
- dans la parentalité, quand on veut être le parent parfait, toujours disponible,
- dans les études, quand la réussite devient une obligation,
- dans les engagements associatifs ou militants, quand on se sent responsable de tout,
- dans la vie relationnelle, quand on a du mal à poser des limites et qu’on donne toujours plus qu’on ne reçoit.
Le burn-out n’est donc pas seulement un épuisement professionnel.
C’est un mécanisme d’épuisement global, qui naît souvent de la même racine : l’exigence permanente envers soi-même.
Le reconnaître, c’est déjà une façon d’apprendre à se protéger.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
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Burn-out : c'est comme une blessure invisible
- Le 18/09/2025
Le burn-out ne se voit pas toujours de l’extérieur.
Pas de plâtre, pas de cicatrice… et pourtant, l’impact est bien réel.
Il s'agit bien souvent d'une blessure "invisible" :
alors qu'il touche à la fois le corps et la tête , qu'il fragilise en profondeur.
Pour sortir du burn-out , cela nécessite du temps et de l’attention pour se réparer.
C’est justement parce qu’il est "invisible" qu’il est souvent mal compris, ou minimisé. Pourtant, reconnaître qu’il s’agit d’une véritable blessure permet de prendre au sérieux les signaux envoyés par le corps et l’esprit.
Mais cette blessure n'est "invisible" qu'à partir du moment où l'on reste peu attentif aux signes, qu'on est "la tête dans le guidon". Lorsque l'on prête attention aux symptômes, aux difficultés la blessure est tout sauf invisible ! Mais cela est également valable pour l'entourage de la personne qui souffre de burn-out, qui par méconnaissance, ne comprend pas toujours le vécu de leur proche.
Parce qu’un burn-out, ce n’est pas une question de volonté ou de faiblesse. C’est un signal d’alarme qu’il est important d’écouter.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
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Burn-out : 3 signes que tu t'en rapproches
- Le 08/09/2025
Le burn-out ne survient pas d’un seul coup.
Avant l’effondrement, notre corps nous envoie souvent des signaux… que l’on confond avec une simple fatigue ou un stress passager.
Ici j'aborde 3 signes qui méritent d’être pris au sérieux. Mais il en existe d'autres bien sûr.
Apprendre à les reconnaître, c’est déjà une façon de mieux s’écouter et de prévenir l’épuisement.
Parfois, ralentir et prêter attention à ces signaux est la meilleure chose que l’on puisse faire pour soi.
N'oublie pas que demander de l'aide n'est jamais une faiblesse.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
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Burn-out : 3 idées reçues à déconstruire
- Le 04/09/2025
Le burn-out est souvent mal compris…
On entend encore beaucoup de phrases qui minimisent ou jugent cet état d’épuisement : « C’est pour les faibles », « Un week-end suffira », « Ça n’arrive qu’au travail »… Ou on a soi-même des idées préconçues, internalisées. Si bien que l'on va soi-même banaliser les premiers signaux d'alerte.
Mais la réalité est tout autre : le burn-out peut toucher n’importe qui, à différents moments de la vie, et il ne disparaît pas simplement avec du repos. Il est souvent la conséquence d’une surcharge prolongée, de pression externe ou interne, et parfois d’un déséquilibre entre ce qu’on donne et ce qu’on reçoit, que ce soit au travail ou dans la vie personnelle.
Beaucoup de personnes pensent que quelques jours de repos ou des vacances courtes peuvent suffire à « recharger les batteries ». Mais le burn-out n’est pas une simple fatigue passagère : il s’agit d’un épuisement profond physique, émotionnel et mental, qui s’installe progressivement et peut durer des mois si les causes ne sont pas abordées.
Même après un week-end, on peut se sentir encore vidé.e, stressé.e, démotivé.e, voire même culpabiliser de ne pas être immédiatement rétabli.e. Le vrai repos dans le burn-out nécessite souvent :
Prendre conscience des sources de surcharge (travail, responsabilités familiales, pressions internes…),
Repenser son équilibre et apprendre à poser des limites,
Chercher du soutien (entourage, professionnel, thérapeutique).
Et cela prend du temps !
Un week-end seul ne suffit pas, mais reconnaître les signes et agir, c’est déjà prévenir un épuisement plus sévère.
Reconnaître ces signaux, en parler et chercher du soutien, ce n’est pas un signe de faiblesse, mais un premier pas vers l’équilibre et le mieux-être.
Et toi, quelles idées reçues sur le burn-out as-tu déjà entendues ? Partage ton expérience, ça peut aider d’autres personnes à se sentir comprises.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
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Et si ton corps n'avait pas besoin d'être réparé ?
- Le 02/09/2025
Et si ton corps n’avait pas besoin d’être « réparé » ?
On apprend souvent très tôt à se méfier de son corps, à le juger, à vouloir le contrôler. Trop ceci, pas assez cela.
Mais si ton corps était déjà digne d’attention, de respect, et même… de tendresse ?
Si au lieu de lutter contre lui, tu apprenais à l’écouter ? À dialoguer avec lui, plutôt qu’à lui faire la guerre ?
Le rapport au corps, c’est un chemin. Parfois cabossé. Parfois douloureux. Mais il peut devenir un terrain de réconciliation, petit à petit.
Pas besoin d’aimer chaque centimètre. Mais tu peux peut-être commencer par le considérer autrement : comme un allié. Comme une maison.
Tu as le droit d’habiter ton corps avec douceur.
Même si ça ne se fait pas du jour au lendemain. -
4 bénéfices du mouvement sur la santé mentale
- Le 02/09/2025
Et si bouger servait avant tout à te faire du bien… mentalement ?
Pas pour maigrir. Pas pour « corriger » ton corps.
Mais pour te reconnecter à toi.
Le mouvement, même léger, même doux, peut avoir de vrais effets sur la santé mentale :il améliore l’humeur,
il aide à réduire le stress,
il rend la pensée plus claire,
il renforce l’estime de soi et la résilience.
Et aucun de ces bienfaits n’a à voir avec la silhouette.
Ils ne se mesurent ni en centimètres, ni en kilos.
Mais attention :
Le sport n’est pas une solution miracle, et il ne remplace ni un accompagnement médical, ni une thérapie.
Quand on traverse un trouble du comportement alimentaire ou qu’on a un rapport douloureux au corps, le mouvement peut devenir un piège, une compulsion, un outil de contrôle.
Dans ces cas-là, l’accompagnement par des professionnels de santé est nécessaire.
Est-ce que toi aussi, tu as remarqué un effet du mouvement sur ton mental ?
Je serais curieuse de lire ton expérience, si tu veux la partager.Charlotte BEAUGRAND DE REVIERE Psychothérapeute
Pierrelatte ou visio
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